Notre histoire
Alfred Couture Ltée, le commencement.
Alfred Couture est marié à Mme Bernadette Labrecque. De ce mariage naquit 10 enfants : 4 garçons et 6 filles. Dans le milieu des années 40, il pratique le métier de cantonnier, il était ce qu’on appellerait aujourd’hui sur la « voirie ». Parallèlement à cet emploi, il exploite la ferme familiale dans le rang St-Philippe à St-Anselme. On y retrouve entre autres 400 pondeuses, 12 vaches et 8 truies. Suite à un changement de gouvernement, il perd son emploi de cantonnier. Il se retrousse les manches et fait l’acquisition d’un vieux moulin fermé ainsi que d’un malaxeur. Peu de temps après, il produisit ses premières moulées balancées. Il obtient également une franchise de la compagnie « Albatros » pour la distribution d’engrais chimiques ainsi qu’une franchise Shur-Gain permettant la fabrication et la distribution de moulée.
Il vend par ses soirs des engrais chimiques et du calco aux autres cultivateurs. En 1944, c’est la guerre, la crise. Ses responsabilités familiales sont importantes, Alfred a la fibre agricole bien ancrée et certainement un très fort sens de l’entreprenariat. À la défaveur d’un changement de gouvernement, Alfred perd son emploi de cantonnier et les ressources de la ferme de suffisent plus. Il n’en fallait pas plus pour que cet homme fier et déterminé se retrousse les manches. Afin de répondre aux besoins des producteurs de la paroisse, il obtient en novembre 1944, une franchise Shur-Gain pour la fabrication et la vente de moulée ainsi qu’une franchise de la compagnie Albastros. Ses trois fils : Émilien, Robert et Irenée se joignent à lui. Le rêve devient réalité quand Alfred et ses fils terminent le mélange de leurs premières moulées balancées qu’Alfred livra avec son team de chevaux. On assiste aux débuts de la compagnie Alfred Couture Ltée le 17 avril 1945.
En 1948, Irenée, fils d’Alfred, initie la construction de la première meunerie ainsi que la mise en place de silos d’entreposage d’une capacité de 400 tonnes. C’est à ce moment qu’Alfred demande à son fils « de prendre les responsabilités de ça!». Irenée est l’administrateur, le visionnaire qui saure ouvrir les portes de l’avenir! Dix ans plus tard, il procède à un agrandissement de l’entrepôt de 3500 pieds carrés pour satisfaire à la demande d’une clientèle de plus en plus nombreuse. Irenée fera l’acquisition de la première machine à cube de la région en 1972.
Irenée occupe le poste de directeur général, Robert est responsable des livraisons et Émilien est responsable de la production de la moulée. Charles prendra quant à lui la relève de la ferme familiale. Alfred a sans contredit transmis la fibre de l’agriculture à ses enfants qui eux, l’ont retransmis à leur progéniture. La preuve n’est pas à faire, il y a une génétique agricole forte! Alfred a pu compter sur le support de ses enfants qui se sont investis dans l’entreprise qu’il a fièrement fondée. Il avait de la très bonne relève! Irenée, Robert, Émilien et Charles Couture ont contribué de façon significative au développement de l’organisation.
Après la livraison des premiers sacs de moulée balancée avec son team de chevaux, Alfred était loin de se douter qu’il traçait la route à une entreprise agricole à succès qui allait intégrer la 4e génération de sa lignée 75 ans plus tard. C’est avec une dizaine de clients que tout a commencé. Les années 1960 et le début des années 1970 sont déterminantes pour l’entreprise: il développe la meunerie certes mais on assiste à la construction des premiers poulaillers, au commerce de porcelets via les encans. En 1960, l’entreprise possédait 7000 pondeuses de reproduction, la décision fut prise de les convertir en pondeuses commerciales. Des poulaillers de poulets de chair et de dindes voient également le jour durant cette période.
En 1975, il ouvre la première maternité de l’entreprise: un bâtiment d’élevage de 250 truies. Après 12 ans d’achat de porcelets dans les encans, Irenée prend un virage important quant à la place de la production porcine dans l’organisation. La taille de l’entreprise passe à une dimension supérieure. Employés dévoués, clientèle fidèle et sans oublier la femme qui appuie le grand homme : Thérèse. Irenée a su bien s’entourer et ainsi assurer la poursuite du rêve d’entrepreneur d’Alfred.
Alfred se doutait-il de toute la fougue entrepreneuriale de sa descendance ?